Dans le cadre de l’Année de la bande dessinée, le musée Antoine Vivenel et le Mémorial de l’internement et de la déportation organisent conjointement à partir du 18 juillet des expositions de planches originales d’auteurs contemporains sur le thème de l’histoire. Des objets issus des collections des musées et du Mémorial de Compiègne ainsi que d’autres institutions patrimoniales complèteront les parcours de visite, tout en faisant écho aux dessins exposés.
Du 18 juillet au 31 octobre 2020
Le Rapport W, infiltré à Auschwitz
Dans son très bel album Le Rapport W, Gaétan Nocq raconte les 947 jours d’enfer de Witold Pilecki, capitaine de cavalerie, membre de l’Armée secrète polonaise, et interné au camp d’Auschwitz, dont une trentaine de planches originales et ses carnets préparatoires seront exposés, en partenariat avec la galerie Daniel Maghen.
L’univers graphique très personnel de Gaétan Nocq mêle à la beauté onirique de ses dessins la précision clinique de l’enfer concentrationnaire nazi qui est décrit au travers de l’histoire vraie de ce héros de la Résistance polonaise.
Cette exposition sera l’occasion pour le Mémorial de l’internement et de la déportation de rappeler la place du travail forcé au camp de concentration d’Auschwitz I pour les prisonniers politiques, vers lequel des milliers d’internés de Compiègne ont été déportés, et qui fut distinct, dans un premier temps, du camp d’extermination d’Auschwitz II.
Du 18 juillet au 31 octobre 2020
La Déconfiture
Pascal Rabaté est un cinéaste (Les Petits Ruisseaux, Ni à vendre ni à louer) et un auteur de bande dessinée qui compte parmi les plus importants de sa génération. L’exposition qui le mettra à l’honneur présentera les planches originales – et pour certaines inédites – de son album La Déconfiture, publié de 2016 à 2018, ainsi qu’un ensemble de planches d’étude, dont l’histoire se situe au moment précis de la débâcle de l’armée française, en juin 1940. À travers le destin d’un simple bidasse, l’auteur raconte les jours qui virent la reddition de l’armée et le début de l’exode pour de nombreux civils. C’est aussi la mise en place dans l’urgence par l’armée allemande des camps de prisonniers, d’abord de fortune, puis au sein de Frontstalag, comme ce sera le cas à Compiègne avec le Frontstalag 170, avant leur transfert vers l’Est.
Plus d’information : https://www.agglo-compiegne.fr/un-ete-en-bd-compiegne-0
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