Présentation du livre
28 mars à 19h | Dokumentationszentrum Topographie des Terrors | Auditorium Niederkirchnerstraße 8, 10963 Berlin-Kreuzberg
Les procès nazis en République fédérale d’Allemagne ont été un forum dans lequel les crimes du national-socialisme ont été jugés dès le début de l’après-guerre. En tant que témoins, les survivants de l’Holocauste et les anciens détenus des camps de concentration avaient une tâche particulièrement difficile. C’est souvent à eux seuls qu’il revenait de confondre les accusés par leurs récits. En même temps, ils étaient parfois confrontés à une méfiance massive de la part de la justice allemande, qui considérait les survivants comme trop partiaux pour donner des évaluations objectives. Les interrogatoires et la confrontation avec les coupables représentaient en outre une lourde charge psychique. Pourtant, des milliers de survivants ont témoigné de leur plein gré et ont enduré de grandes difficultés pour faire avancer les poursuites pénales et l’enquête sur les crimes.
Dans son livre « Die Überlebenden vor Gericht » (2022), Katharina Stengel montre, à l’exemple de quatre procès d’Auschwitz, l’importance des victimes dans les procès nazis.
Katharina Stengel est collaboratrice scientifique à l’Institut Fritz Bauer à Francfort-sur-le-Main. De 2016 à 2019, elle a travaillé à l’Institut Leibniz pour l’histoire et la culture juives – Simon Dubnow, Leipzig. Parmi ses publications récentes, elle a publié « Hermann Langbein. Ein Auschwitz-Überlebder in den Erinnerungspolitischen Konflikten der Nachkriegszeit » (2012), « Nationalsozialismus in der Schwalm 1930-1939 » (2016) et « Ausplündert und verwaltet. Geschichten vom legalisierten Raub an Juden in Hessen » (2018, co-auteur).
Stephanie Bohra est collaboratrice scientifique de la Fondation Topographie de la terreur.
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