
En juin 2000, dans une série d’entretiens filmés, Georges Séguy, avec une singulière liberté de ton, se remémore sa traversée du XXe siècle.
Figure majeure du syndicalisme français, décédé en août 2016, il a dirigé la Confédération générale du travail (CGT) de 1967 à 1982.
Georges Séguy a vécu, comme homme et comme militant, les remous, les tempêtes mais aussi les espoirs de son temps. Résistant, il est déporté à Mauthausen alors qu’il n’a que seize ans. Cheminot à Toulouse, il s’engage dans le syndicalisme, exerce à vingt ans des premières responsabilités puis devient, au fil du temps, une figure de proue du syndicalisme français, accédant en 1967 à la fonction de secrétaire général de la CGT. Il prend une part active aux événements de Mai 68 et affronte les mutations économiques et sociales des années 1970.
Mais par-delà le militant, que sait-on aujourd’hui de l’homme ? Comment a-t-il vécu les principales étapes de son parcours ? Quel regard rétrospectif a-t-il porté sur ses rencontres, ses prises de responsabilité, ses victoires et ses échecs ?
Ce livre est la retranscription de ces entretiens. Un document inédit qui conserve les « blancs », et dans lequel on perçoit toute la malice de Georges Séguy, son sens de la formule, ses rires… Un témoignage rare d’une vie d’engagement.
Georges Séguy, décédé le 13 août 2016, a été secrétaire général de la CGT et a fondé l’Institut d’Histoire sociale de la CGT.
Préface de Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT de 1999 à 2013, actuellement membre du Conseil d’administration de l’Organisation internationale du travail.
Avant-propos d’Elyane Bressol, présidente de l’Institut CGT d’histoire sociale de 2008 à 2017 , et de François Duteil, président de l’Institut d’histoire sociale Mines-énergie.
Prix : 17€
WordPress:
J’aime chargement…
Les commentaires sont fermés.