Résister en paye d’Arles
L’Association pour un musée de la Résistance et de la Déportation d’Arles et du pays d’Arles
Tandis que la France se soumet ã la victoire nazie, le maréchal Pétain met en application sa « Révolution nationale ». Le pays d’Arles doit en être un laboratoire. Charles Maurras, le leader incontesté de la très royaliste Action française, salue l`arrivée du Maréchal comme « une divine surprise » et les traditions célébrées par le Félibrige sont reconnues porteuses des « vraies valeurs » qui doivent régénérer la France. Aussi est-ce avec zèle que Jean des Valliéres, le sous-préfet d’Arles, met en application les lois de Vichy. Les trois quarts des maires sont remplacés par des délégations acquises au nouveau régime et, comme ailleurs en zone « libre », les administrations sont épurées
et les syndicats interdits, la classe ouvrière est étroitement surveillée, les lois d’exclusion contre les juifs, les communistes, les francs-maçons et les Tsiganes sont appliquées à la lettre… Or rien, ou presque, ne va se
passer comme prévu.
à la faveur du mouvement syndical ouvrier clandestin, la Résistance s’organise et multiplie les actions de propagande, de renseignement puis de lutte armée. Une autre forme de Résistance se développe activement: celle des Arlésiens qui portent secours aux réfugiés juifs et celle de la communauté protestante qui, dès septembre 1942, s’oppose vigoureusement aux mesures antisémites. En dépit de bombardements répétés et de cruelles répressions, la Résistance du pays d’Arles tient bon et parvient non seulement à libérer elle-même son territoire, en août 1944, mais à y rétablir aussitôt le fonctionnement républicain.
pour savoir plus:
http://www.centre-resistance-arles.fr/spip.php?article13
contact:
Ancien collège Frédéric Mistral
Boulevard Emile Combes
13200 ARLES

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