Rencontre avec Francoise Schwab, écrivain, Pascal Ory, historien, et Roger-Pol Droit, philosophe, animée par Avishag Zafrani.
Philosophe et musicologue auteur d’une œuvre immense, Vladimir Jankélévitch est né à Bourges en 1903, de parents originaires d’Odessa et de Rostov-sur-le-Don ayant fui l’antisémitisme. Entré à l’Ecole normale supérieure en 1922, il est reçu premier à l’agrégation de philosophie en 1926 et publie en 1931 Henri Bergson, salué par le philosophe. Professeur de philosophie à l’université de Toulouse lorsque la guerre éclate en 1940, il est mobilisé, blessé et évacué ; il et entre dans la clandestinité en 1941, intégrant plusieurs réseaux de résistance. La Shoah et la culpabilité du survivant le marqueront profondément, lui imposant le « devoir sacré » de témoigner, et inspirant certains de ses textes les plus importants.
À l’occasion de la parution de la biographie Le charme irrésistible du je-ne-sais-quoi, de Françoise Schwab (Albin Michel), des Cahiers de l’Herne consacrés au philosophe et de La conscience juive (L’Herne), recueil de ses textes sur le judaïsme.
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